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La baignade en toute sécurité

 

Ces piscines bébé nageur permettent aux mamans l'éveil aquatique de bébé


Pour pratiquer cette activité d'éveil : bébé en piscine. Votre enfant doit porter un maillot de bain couche.

 

 

BEBE NAGEUR ET HANDICAP

Quand un enfant né handicapé, les parents se sentent en quelque sorte en échec et cela se traduit par des relations difficiles parent/enfant (ou il peut y avoir des réactions différentes de culpabilité, d’agressivité, ou de super protection. . . . . . . ./ . .) Qui peuvent  à leur  tour entrainer un maternage difficile, pourtant le bébé qui vient de naitre ne sait pas qu’il est handicapé.
De toute façon quel que soit le bébé qui vient au monde et les handicaps qu’il peut avoir, c’est le cÅ“ur qui parle avant tout. Car il y a  une chose qui  est intemporelle : un bébé a besoin, avant tout, pour grandir dans les conditions optimales, de l’amour de ses parents.
Et même si le handicap est un sujet qui reste confidentiel, il ne doit pas être pour autant vécu comme un tabou. Et être en contact avec d’autres familles qui vivent la même chose permet de casser ce ressenti d’exclu où l’on peut  se sentir désemparé.

Associations sportives ET Handicap

Les associations ou des activités sportives avec d’autres enfants handicapés peuvent aider à partager, ce passage dur de la réalité de la vie. Pour certains handicapés, les cours de bébé nageurs où les enfants peuvent découvrir ensemble les plaisirs de l’eau permettent de comparer avec des cas les plus graves et de relativiser quelque peu. N’oubliez pas que les bébés handicapés grandissent eux aussi en jouant. Encore faut-il leur proposer des jeux adaptés, car à leurs manières, ils exploitent leurs sens et cherchent à compenser leurs défaillances par le jeu. Bien évidemment il ne faut pas tomber dans la rééducation intensive, trop les stimuler et leurs demander des choses qu’ils ne sont  pas capable de faire. Un contact avec d’autres enfants leur permettra aussi de ne pas se sentir exclus ou isolés, et cela peut être bénéfique pour eux. Dans la mesure du possible, il est bon que les bébés nageurs handicapés soient dans le même bassin que les bébés nageurs valides du point de vue de leur intégration sociale et cela permet aussi d’augmenter la compréhension mutuelle des enfants entre eux mais aussi des parents d’enfants valides et d’enfants handicapés.
Cette activité d’éveil peut apporter du plaisir au bébé, car tout se basera sur le côté ludique dans les différents ateliers (fritte, petit  tapis flottant, ponceau c'est-à-dire long tapis flottant, toboggans , petit tapis à trous, tapis en mousse alvéolé, arrosoir, seau, bateau, objet lesté, plongeoir, etc. . . . .) pour les aider à  grandir, bien sûr, avec du personnel spécialisé dont des éducateurs psychomotriciens. Et si au départ les enfants réclament de l’aide, par la suite en voyant des enfants de leurs âges, ils ont envie de se débrouiller tout seul dans la mesure du possible. Cela permet de dédramatiser la maladie, de les  stimuler sans les frustrer, et de découvrir le visage de maman ou de papa dans le jeu qui est différent que lorsqu’ils officient pour le repas, le bain, le change des couches et les soins.

Bébé nageur et le Jeu de l’éveil aquatique

Nous ne nous lasseront pas de répéter que le jeu dans l’éveil aquatique représente l’activité principale par essence. Si le handicap demande du temps dans la gestion du quotidien (s’habiller, se laver, se déplacer, rendre visite au pédiatre ou au kiné) par le jeu avec des valides, les bébés handicapés évoluent autour de repères qui ne sont plus uniquement liés à leur handicap et cela les tirent vers le haut.
Du côté des parents de bébés nageurs handicapés, l’existence de cours d’éveil aquatiques mélangés (des handicapés avec  des valides) ,  les positionne sur un rôle de parents tout court, à l’inverse de toutes les structures qui peuvent les stigmatiser.
N’oubliez pas que les enfants ne perçoivent pas les différences (dues à la maladie) comme les adultes. C’est le jeu qui détermine la nature de leur relation future. Un garçon de 5/6 ans qui a peur de l’eau pourra ainsi être moins à l’aise dans un bassin qu’un garçon du même âge qui souffre d’un handicap physique, mais qui sait nager et qui  maitrise le milieu aquatique.
L’eau permet de voir le handicap sous un autre angle, en mettant en avant les capacités de se déplacer plus que les incapacités, et permet ainsi de sortir de l’isolement.

Bébé Nageur et le bénéfice de l’eau

A - Il ne faut pas oublier qu’en piscine, les bénéfices de l’eau facilitent radicalement l’exercice du fait :

Du quasi apesanteur

Des massages drainants automatiques de l’eau qui évacuent les toxines de la combustion musculaire dans la circulation au fur et à mesure de leur production.

Des mouvements doux freinés par la densité  de l’eau.

En étant plongé dans l’eau, les muscles qui ne sont jamais stimulés sur terre sont mis à contribution.


B - Il ne faut pas oublier aussi  que  la piscine occupe une place de premier choix, due à ses atouts :

elle est accessible au plus grand nombre, même aux plus lourdement handicapés il faut encore le répéter l’évolution en apesanteur permet d’utiliser les capacités physiques restantes.

Après une séance aquatique, les handicapés en ressentent des bénéfices indéniables. Ainsi ils profitent d’un meilleur sommeil et ils ressentent parfois un apaisement, réduisant ainsi certains troubles du comportement.

S’ils sont majoritairement polyhandicapés, qu’ils n’ont aucune liberté de mouvement car en fauteuil roulant ou portant un corset siège afin d’être maintenus en position assise et qu’il faut faire appel alors  à une baignoire d’hydrothérapie, lorsqu’ils sont dans l’eau bien évidement à l’aide de bouées ou de brassards, ils participent à leur déplacement alors qu’au quotidien cela leur est difficile. Dans l’univers liquide ils ne ressentent plus la contrainte de leurs poids ou de leurs muscles qui fonctionnent mal. , cela leur permet de se déplacer dans l’espace sans fauteuil roulant, cela introduit pour les paraplégiques, les tétraplégiques et assimilés, les amputés, les infirmes moteurs cérébraux, les non-voyants et les mal voyants la notion de découverte et de jeu dans l’eau.

BEBE NAGEUR ET HANDICAP - Livres

Pour plus d’informations sur les bébés nageurs et les petits handicapés, nous vous renvoyons à l’ouvrage de Claudie Pansu :
Comment le jeune enfant s’adapte-t-il au milieu aquatique ? Quels exercices peut-on proposer à son petit dans l’eau ? Bébés nageurs n’est pas seulement un ouvrage sur cette activité très à la mode en France. Une grande partie du livre est aussi consacrée à ses bénéfices pour les petits qui sont porteurs de handicaps.
Enfant polyhandicapé, infirme moteur cérébral (IMC), non-voyant, autiste ou atteint de troubles du comportement… « L’eau est un bon moyen de leur apporter un peu plus d’autonomie. Et d’instaurer peu à peu une autre relation entre l’enfant et l’adulte », souligne l’auteur, Claudie Pansu, formatrice à la Fédération française de Natation (FFN).
Un exemple ? Dans le milieu aquatique, « un enfant polyhandicapé pourra, à l’aide d’un petit matériel de soutien, se déplacer sans l’aide d’un adulte » poursuit-elle. Il gagnera ainsi en sociabilité, en confiance voire en autonomie.
La moitié de cet ouvrage est donc consacrée au handicap à travers les histoires de Guillaume, de Jérôme et de Julien. De la descente dans l’eau jusqu’aux jeux, les parents y trouveront de nombreux conseils pour aider leur enfant et quant au choix du matériel qu’il pourra utiliser : les « frites » pour se déplacer, le toboggan pour sauter, la bouée ou les brassards pour se stabiliser ou encore les tapis (fins ou à trous) pour se détendre tout simplement.
Les animateurs qui proposent ce type d’activités y trouveront également matière à de nouveaux exercices. Illustrations à l’appui.
Pour tout savoir, lisez Bébés nageurs, de Claudie Pansu, Amphora Editeur, 21 euros ( hors frais de port et emballage) .